Saché en Rablaisie

                  

                                Château de Saché

Construit sur les fondations d'une place forte du XIIe siècle de laquelle subsistent une tour cylindrique et une partie des douves à sec, le château de Saché est un beau manoir de la Renaissance française. Agrandi d'une aile au XVIIe puis d'une seconde au XVIIIe siècle, l'ensemble de ses intérieurs fut aménagé au XIXe siècle par son propriétaire Jean de Margonne, selon le style de l'époque.
Honoré de Balzac y séjourna à plusieurs reprises de 1825 à 1848. Il y trouva son inspiration pour plusieurs de ses grands romans et le calme pour leur écriture :  Le Lys dans la Vallée d'abord mais aussi, parmi les autres romans de La Comédie Humaine, Le Père Goriot, César Birotteau, Louis Lambert, en particulier.
Balzac, de la fenêtre de sa chambre, aperçoit son « vallon solitaire » comme il l'appelle. Il revoit les belles années de sa jeunesse et écrit le Lys dans la Vallée, son plus beau roman d'amour en hommage à l'amour de sa jeunesse que fut Laure de Berny.
Au mois de juin 1848, Balzac revenu à Saché, écrit à Mme Hanska et lui conte son séjour à Saché.
La famille Métadier devint propriétaire du château en 1922. Elle l'aménage par la suite en un musée dédié à Balzac.

                                                                       Les sites d'Alexandre Calder 

Après une visite amicale, à Bécheron, au sculpteur américain Jean Davidson, Alexandre Calder achète en 1953 à La Basse Chevrière une petite maison « La Gouacherie » et un atelier. Mais trop à l'étroit, manquant de lumière il fit construire en 1963 un atelier sur le coteau exposé au sud, en position dominante, au Haut Carroi, puis à proximité une maison et une serre en 1966.
C'est dans cet atelier qu'il va sculpter ses principales oeuvres : 1963 : Les 3 ailes – 1965 : Le Guichet – 1966 : Crossed Blad – 1967 : Man – 1968 : La grande vitesse – 1969 : La Croix du Sud – 1970 : Indiana Redskin – 1974 : Cheval Rouge et 1975 : Araignée Rouge.
En 1988, l'Atelier Calder a été mis à la disposition de l'Etat Français par les héritiers de Calder afin que des artistes français et étrangers puissent venir y travailler. Le vaste batiment et la maison attenante offrent des conditions exceptionnelles aux résidents.

                                                                     monuments historiques

La maison presbytérale, c'est la maison de Monsieur Métadier, rue du Château. Très belle demeure des XVe et XVIème siècle composée d'un corps de logis central avec des chaînes d'angle en pierre de taille.

Les maisons des 8,10 et 12 , rue Principale, à pans de bois, brique et tuffeau forment une succession de plusieurs demeures à colombage et torchis. Elles représentent ce qu'il reste de l'ancien abbaye qui avait été construite au XVIe siècle entre le château et l'église. Au N° 8, l'«Auberge du XIIème siècle», grande table gastronomique, de réputation internationale. Dans la première salle de restaurant, un magnifique manteau de cheminée du XVIIe siècle.


L'ancien prieuré
, des XV et XVIIème siècle, au 5, rue Principale. Cette maison à hauts pignons fut un prieuré de femmes dépendant de l'abbaye de Beaumont-les-Tours jusqu'en 1752, année d'un terrible ouragan qui fit tomber le clocher sur la nef de l'église et priva les soeurs de leur lieu de recueillement

Châteaux et manoirs :

Le Château de La Chevrière : Situé au fait du coteau ensoleillé de la rive droite, dominant la vallée de l'Indre, l'endroit est connu sous ce nom depuis le XIIIème siècle.
Construit aux XVe et XIXème siècles, le château est entouré d'un parc créé au début du XXème siècle par le paysagiste Louis Decorges. Il est consttué de deux bâtiments disposés en équerre avec à l'angle de l'un, un haut pavillon construit au XIXème siècle.
Très beau portail d'entrée construit au XVIIème qu'enserrent deux jolis pavillons à comble élevé. Porte en plein cintre et deux lanternons à dôme. 
Haut lieu du «Lys dans la Vallée», Balzac imagine que Mme de Mortsauf habite La Chevrière.

Le manoir du Boulay ( XVe et XIXèmes siècles ). Blotti dans la petite vallée du ruisseau de Villaines, il comporte deux parties paralléles avec une tour en saillie sur la façade méridionale. Il a été très restauré au XIXème siècle.

Le manoir de Bécheron ( XVIe – XVIIIe- XIXe et XXèmes siècles ) ; Situé à mi-côte, à l'entrée ouest de La Sablonnière, Bécheron devient célèbre en 1926 lorsqu'il est acheté par le sculpteur américain Jean Davidson. Il aménage cette vieille demeure et transforme l'immense grange en atelier tout en gardant sa belle charpente. Très belle tour ronde en façade.

L'auberge du XIIe siècle à rouvert ses portes en juillet 1998 en grand. "L'auberge est une maison de cœur pour les tourangeaux, c'est un patrimoine commun que nous voulons faire revivre" annonce Thierry Gimenez qui passait devant tous les matins étant petit.

L'enfant du Pays a été accueilli avec chaleur par les habitants de Saché, très heureux que le lieu poursuive sa destinée de restaurant et ne devienne pas une maison d'habitation, comme beaucoup l'avait craint .

Pour redorer le blason de l'auberge; Thierry Gimenez n'est pas seul , outre son épouse, il partage l'aventure avec Xavier Aubrun qui tenait avec lui le restaurant "Le Lys" à Tours. " Nous voulons conserver le même état d'esprit, une cuisine de saveur à partir de produits locaux" explique-t-il; bien décidé à redonner à la maison les lettres de noblesse qu'elle mérite.


Ce restaurant est une des meilleures tables de la Touraine.

Le cadre est charmant, la cuisine révèle au palais mille saveurs subtiles, le service est discret et efficace et les vins sont enchanteurs.

Cette merveilleuse alchimie, qui "réjoui les coeurs" comme disait maître François Rabelais, vous fera deviner la présence de Balzac, attablé près de la cheminée, en train de penser à Madame Anska devant une tasse de café fumant..
















Ces informations sont tirées du site : Saché.fr

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